Les investissements sur les réseaux représentent 2 des 3 milliards d’euros manquant par an pour le financement des politiques de l’eau. Le sous-investissement est chronique depuis vingt ans et les conséquences commencent à devenir manifestes. « Il faut doubler la cadence de renouvellement actuel, de 0,6 % pour l’eau potable et de 0,4 % pour l’assainissement, afin de maintenir ce patrimoine, plaide Pierre Rampa, président de l’organisation professionnelle Canalisateurs de France. Les 93 départements touchés par la sécheresse et les innombrables territoires soumis à des restrictions d’eau cet été illustrent l’urgence de remplacer les canalisations vétustes. »
Cet enjeu constitue la perpétuelle variable d’ajustement, sacrifiée face au manque de moyens, y compris par les agences de l’eau ...
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Gazette des Communes
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