Le club de canoë-kayak, le GESN, qui évolue à haut niveau, et l’eau, notamment de la Moselle, sont les deux richesses d’Epinal. « C’est ce qui était sorti d’un diagnostic territorial que nous avions réalisé en 2016 pour détecter les manques en matière d’équipements sportifs et voir ceux qui pouvaient renforcer l’attractivité du territoire », explique Michel Heinrich, président de la CA d’Epinal.
Or la rénovation du stade d’eau vive existant, qui n’était plus aux normes des compétitions internationales, s’avérait impossible. Un nouveau bassin vient donc d’être réalisé, dans le cadre d’un projet plus large.
La ville a cédé à la CA une parcelle du port de plaisance, où sont maintenues les aires de jeux, les locations de bateaux et de vélos, ou encore la plaine d’accueil de manifestations. Le bassin à débits variables créé à côté propose un parcours d’entraînements et compétitions internationales de canoë-kayak, mais aussi des activités tous publics de nage en eau vive, de rafting et de bouée. Il est aussi équipé d’une vague à surf.
Préparation aux JO 2024
« Le tout avec une eau prélevée et rejetée dans la Moselle », vante Michel Heinrich, qui a officiellement inauguré au début du mois l’espace baptisé base Natur’O et géré par le GESN. Le site a été retenu comme centre de préparation aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce qui devrait booster son attractivité.
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Mais la plus grande singularité de ce projet est sa mutualisation avec un autre, porté par le Sdis des Vosges (lire ci-dessous). Le schéma départemental d’analyse des risques ayant révélé que celui d’inondation est particulièrement élevé, celui-ci prévoyait de se doter d’un plateau de formation avec un canal alimenté par l’eau de sources. Mais l’opération était chiffrée à près de 4 millions d’euros.
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