Les élus des communes dotées de parcs éoliens, en fonctionnement ou en projet ont décidé de se constituer en réseau des « Collectivités Locales Eoliennes » (Cleo), à l’issue d’un colloque qui s’est tenu le 16 septembre 2008 à Lyon. Cleo intègre Amorce, association nationale de collectivités, associations et entreprises spécialisées dans la gestion des déchets et de l’énergie, qui assurera le démarrage et le fonctionnement du nouveau réseau. Selon Alain Cabanes, élu de Saint-Agrève (Ardèche), « Cleo intéresse un potentiel de 500 communes dont la moitié a déjà un parc éolien sur son territoire, et l’autre moitié qui a un projet d’implantation d’éoliennes ».
La première rencontre de Cleo a porté sur le retour d’expériences de plusieurs élus. Ils ont souligné notamment la nécessité de pratiquer la concertation en amont des projets « en informant au maximum et dans la plus grande transparence », et passé en revue plusieurs points techniques (périmètres de Zone de développement éolien (ZDE), raccordement au réseau, taxe professionnelle, etc). Cleo prévoit ainsi l’édition de trois guides
- sur « la bonne concertation à mener »;
- sur la fiscalité des parcs éoliens (définition de la base d’imposition de la taxe professionnelle) ;
- et un contre-argumentaire aux critiques vis-à-vis de cette énergie.
Dans l’immédiat, le plus urgent pour Cleo est d’agir pour réviser deux dispositions du Grenelle 2 prévoyant de soumettre les éoliennes à la procédure des installations classées pour la protection de l’environnement, et d’accorder au préfet le pouvoir de décider des ZDE à la place des élus.
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