Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement
  • Accueil
  • Actualité
  • France
  • « Le changement n’est pas uniquement l’introduction d’une nouveauté » – Nadia Arab

[ENTRETIEN] Aménagement

« Le changement n’est pas uniquement l’introduction d’une nouveauté » – Nadia Arab

Publié le 18/05/2022 • Par Judith Chetrit • dans : France

Mme Nadia Arab.
Frédéric KLEMCZYNSKI/Divergence
Faire ou défaire la ville sont deux facettes instituées de la production urbaine, passée d’une logique prédominante d’extension à un renouvellement urbain orchestré autour de projets. Nadia Arab, sociologue et urbaniste, professeure à l’université Paris - est Créteil et chercheuse au Lab’Urba, s'exprime sur le sujet pour « La Gazette ».

Ma Gazette

Sélectionnez ce thème et créez votre newsletter personnalisée

Faire ou défaire la ville sont deux facettes instituées de la production urbaine, passée d’une logique prédominante d’extension à un renouvellement urbain orchestré autour de projets. Plutôt que de décortiquer l’évolution des territoires, l’ouvrage collectif « Urbanisme et changement », paru cette année aux Presses universitaires du Midi, détaille la manière dont la rhétorique du changement et de l’innovation infuse les pratiques et les représentations des élus ainsi que des professionnels, tant dans la conception que la construction et la gestion des espaces.

A fortiori dans un contexte où la galaxie d’acteurs investis s’élargit et se diversifie, notamment pour mieux prendre en compte les enjeux climatiques et énergétiques. Sous la codirection des urbanistes Nadia Arab, Amandine Mille et Antoine Pauchon, les auteurs nourrissent leur réflexion sur la conduite du changement en s’appuyant sur des études de cas en France et à l’étranger, dépassant souvent les cadres et les modes d’action des acteurs plus conventionnels.

Polysémique, parfois flou et instable, le changement n’a pourtant jamais été autant valorisé. Sur le terrain, dans des aménagements urbanisés, il s’opère aussi en installant une tension avec ce qui le précède, parce que des logements sont déjà habités, parce que des espaces publics ont créé des usages pérennes, etc. « Il y a un effet de juxtaposition, de composition et d’hybridation entre les nouveaux enjeux et outils que l’on introduit et ceux qui étaient déjà là », observe ­Nadia ­Arab. Un questionnement opportun qui brasse une analyse des discours, des méthodes et d’une recherche orientée vers l’action.

Comment la valorisation du changement en urbanisme se manifeste-t-elle ?

Par l’emploi inflationniste des termes d’évolution, de renouveau, de transformation et d’innovation. Nous avons retenu celui de changement, qui nous paraissait plus neutre. S’il y a une relation consubstantielle entre le changement et l’histoire et l’évolution des villes, la pratique et les perceptions qui en découlent ont été finalement peu étudiées. Dès l’après-guerre, le changement a consisté en un fort alignement des acteurs publics et privés sur la modernisation du pays, avec la construction d’infrastructures et de logements. Ce système efficace de production de la ville a ensuite été remis en question par une succession de crises à partir des années 1970. La désindustrialisation, la dégradation de l’habitat social, la décroissance urbaine, les crises immobilières et l’habitabilité des métropoles ne sont pas uniquement des nouveaux problèmes à affronter, mais introduisent des changements de paradigme, d’expertises, d’instruments et de cadres réglementaires. Bref, un nouveau référentiel.

Le changement n’est pas uniquement l’introduction d’une nouveauté. La rénovation énergétique des logements est

[60% reste à lire]

Article réservé aux abonnés

Gazette des Communes

Mot de passe oublié

VOUS N'êTES PAS ABONNé ?

Découvrez nos formules et accédez aux articles en illimité

Je m’abonne

Thèmes abordés

Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

« Le changement n’est pas uniquement l’introduction d’une nouveauté » – Nadia Arab

Votre e-mail ne sera pas publié

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement