Les élus franciliens présents le 1er octobre à Nogent-sur-Marne, ont tranché. Le périmètre retenu pour le futur syndicat mixte qu’ils appellent de leurs voeux, englobe non seulement Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne mais aussi une cinquantaine de communes des quatre autres départements franciliens. Les communautés d’agglomération de Melun Val-de-Seine et de Mantes-en-Yvelines figurent notamment dans le canevas. A la demande du conseil régional, cette aire, représentant plus des deux tiers de la population de l’Ile-de-France et constituée de 174 collectivités et intercommunalités devrait être étendue à quelques autres communes.
«30 ans de retard»
«Elle correspond aux zones qui comptent plus de 5.000 habitants au km2 et aux invitations que nous avons lancées dès le début de la Conférence métropolitaine en 2006», justifie Pierre Mansat, adjoint au maire (PCF) de la capitale. «Paris Métropole n’est pas l’outil d’une quelconque collectivité. Ce n’est qu’un syndicat d’étude, pas de programmation », prévient l’hôte de la réunion, le maire (UMP) de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), Jacques Martin. «Nous avions 40 ans de retard sur la province. Nous n’en avons plus que 30», jauge Philippe Laurent, maire (divers droite) de Sceaux (Hauts-de-Seine).
Les statuts définitifs du syndicat seront présentés au début du mois de novembre. Ses promoteurs espèrent que les délibérations municipales autour du projet susciteront ensuite un débat parmi les citoyens.
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