Le tribunal administratif de Montpellier a annulé le 7 octobre le scrutin de mars 2008, qui avait vu la réélection du maire sortant, le sénateur UMP Jean-Paul Alduy, également président de la communauté d’agglomération de Perpignan. La liste de la « gauche unie » emmenée par la socialiste Jacqueline Amiel-Donat, battue seulement de 574 voix, avait contesté l’élection pour des soupçons de fraude électorale, se fondant en particulier sur l’épisode rocambolesque des « chaussettes ». Un président d’un bureau de vote (frère d’un colistier de la liste de Jean-Paul Alduy) avait été pris lors du deuxième tout avec des bulletins cachés dans ses chaussettes.
Le 23 septembre, le commissaire du gouvernement s’était pourtant prononcé pour le rejet des requêtes des opposants (le Front national avait lui aussi déposé un recours). Jean-Paul Alduy a annoncé ce mardi qu’il ferait appel devant le Conseil d’Etat. Il a un mois pour le faire et l’appel est suspensif. Une fois saisi, le Conseil d’Etat aura six mois pour se prononcer.
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