Le maire PS de Périgueux (Dordogne, 30 408 habitants) Michel Moyrand réagit contre les informations communiquées par le quotidien Libération le 21 septembre 2011 sur les communes concernées par les emprunts toxiques.
Dans un communiqué de presse du 22 septembre, le maire déclare que « la commune est citée, à tort, pour deux emprunts ».
Citant la charte Gissler, dite de bonne conduite entre les établissements bancaires et les collectivités, il explique que « sont considérés comme « emprunts toxiques » les emprunts classés 5 ou 6 et E ou F ».
Or, le premier emprunt cité pour Périgueux est l’emprunt « TIPTOP EURIBOR ». « Il est classé « 1B » dans la charte Gissler, et a un taux fixe de 3,40%. Cet emprunt n’est donc, en aucun cas, « toxique » », est-il expliqué dans le document.
Renégociation des emprunts depuis 2008 – D’après la collectivité, le second emprunt indiqué dans la liste avec un classement « 1A » est « un emprunt DEXIA (taux fixe de 4,59%). Ce deuxième emprunt n’est donc pas plus « toxique » que le premier ».
En conclusion du communiqué, le maire tient à préciser que « la ville de Périgueux s’est engagée depuis 2008 dans une politique active de sa dette, notamment en renégociant des emprunts. Par exemple, celui renégocié avec la Caisse d’Epargne en 2010, a permis à la collectivité de gagner 120.000 euros sur la durée du contrat (12 ans) ».
Michel Moyrand s’est également étonné de voir figurer sur la liste un prêt de 3 millions d’euros de 2009, déjà renégocié.
Seize autres collectivités de Dordogne sont citées par Libération. Parmi celles-ci figurent le conseil général de la Dordogne, Bergerac, Nontron et Terrasson.
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