Le conseil municipal de la commune gersoise souhaite d’ici 2014 améliorer la sécurité et l’accueil des 30 à 35 000 participants.
Novilladas et corridas sont maintenues.
Les élus gersois ont suivi les habitants consultés par la mairie le 11 septembre 2011, souhaitent un arrêt des animations de rue et la fermeture des bodégas à l’origine de débordements.
L’opinion publique locale reste divisée :
- Les partisans de l’arrêt l’ont emporté d’une courte tête (50,4 % des suffrages)
- Les – de 30 ans ont majoritairement boudé le scrutin et n’ont été que 40 % à prendre part au vote.
Au sein du conseil municipal, les partisans de l’arrêt temporaire l’ont emporté plus nettement par 16 voix contre 11.
Manifestation des partisans du maintien de la feria- Le 20 septembre, en début de soirée plusieurs centaines de partisans de la poursuite de la feria ont manifesté, dans une ambiance bon enfant, aux abords de la mairie, parmi lesquelles les responsables d’associations, les commerçants, et de simples « festayres », des participants à la fête, comme on les appelle en Occitan.
Particulièrement populaire, la feria de Vic-Fezensac attire chaque année 30 à 35 000 personnes, en provenance du grand sud ouest, et la manifestation génère d’importantes retombées pour le commerce locale.
Michel Sanroma, maire (PS) de Vic-Fezensac se défend d’être « un tueur de fête », évoquant « une suspension temporaire et non un arrêt définitif ».
Le conseil municipal souhaite pendant ces deux ans, trouver des solutions pour améliorer la sécurité et garantir un meilleur accueil aux afficionados de la feria de Vic-Fezensac.
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