Les universités de Strasbourg abordent la dernière lige droite de leur fusion. D’ici le 20 novembre, elles doivent se doter de statuts qui seront soit adoptés par une assemblée générale, soit imposés par le ministère. Cette étape franchie, un processus électoral complexe permettra à environ 50.000 électeurs – 42.500 étudiants plus les enseignants et les personnels – de choisir les administrateurs et les représentants aux conseils scientifiques, des études et de la vie universitaire.
L’administrateur provisoire, Gilbert Knaub, souligne qu’il s’agit de plusieurs élections à organiser dans une ville moyenne et qui serviront à installer un Conseil d’administration de 30 membres, dont 22 élus et 8 personnalités extérieures, dont 3 représentants la communauté urbaine de Strasbourg, le département du Bas-Rhin et la région Alsace.
La fusion des trois universités est un processus unique en France qui donnera naissance à la principale université française. Forte de 42.500 étudiants, elle proposera une palette de formations quasi complète alors que plus de 20% des étudiants actuels sont d’origine étrangère.
Parmi les difficultés à surmonter : les lettres, sciences humaines (université Marc Bloch), droit, sciences politiques et gestion (université Robert Schumann) devront oeuvrer pour maintenir leur visibilité au côté de l’université scientifique Louis Pasteur.
En revanche, la démarche de fusion permet à l’université de Strasbourg d’apparaître comme précurseur et de bénéficier d’un budget de 450 millions d’euros (y compris les salaires).
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