« J’espère que c’est un point de départ, et non pas un point final », s’est félicité Guillaume Rozier, le créateur de CovidTracker, site de suivi de la pandémie et de la vaccination en France, à la conclusion du hackathon. Près d’un an après le début de l’épidémie, l’équipe bénévole du site a proposé pendant deux jours un marathon de développement d’applications web, organisé par la DITP et la DINUM, avec plusieurs partenaires.
Dialogue avec la société civile
Introduit par Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, et Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques, le hackathon s’est penché sur les « Covid longs », la réouverture des lieux de culture ou une information toujours plus complète et précise sur l’épidémie.
Je soutiens cette initiative et remercie tous les participants du #hackathoncovid pour leur engagement précieux. Je m'assurerai que leurs travaux aient une traduction concrète dans le combat que nous menons pour les tous les Français. Bonne chance à toutes et tous ! 👩💻👨💻
— Amélie de Montchalin (@AdeMontchalin) April 23, 2021
« Les propositions issues de ces échanges seront suivies avec attention par les services compétents afin qu’elles puissent avoir un bénéfice concret et rapide pour nos concitoyens« , ont assuré les deux ministres à l’ouverture du hackathon.
Comme il est de rigueur dans ce genre d’événement, de nouvelles données ont été partagées vendredi matin, notamment celles liées à la surveillance des eaux usées ou les données IPTCC, liant climat et transmission du virus, compilées par Predict, une émanation de Météo France.
Plusieurs prototypes réalisés
Les données de Météo France n’ont pas été rendues publiques, mais un premier travail a été réalisé pendant le hackathon. Les données tirées de l’analyse des eaux usées, mesurées par le réseau Obépine ont d’ores et déjà rejoint le site CovidTracker.
🆕 L’indicateur de présence de Sars-CoV-2 dans les eaux usées mesuré par le réseau Obépine est désormais intégré à https://t.co/hiXHsLx5WG ! pic.twitter.com/5QpOhGHkPM
— GRZ (@GuillaumeRozier) April 25, 2021
Un autre groupe a tenté autant que possible de donner localement des clefs sur l’épidémie, choisissant l’aire urbaine de l’Insee comme point de départ géographique. Ils se sont néanmoins butés aux choix de Santé Publique France, de ne pas diffuser de chiffre précis du taux d’incidence, le nombre de nouveaux cas en une semaine pour 100 000 habitants, au-delà du département.
D’autres participants du hackathon ont souhaité honorer les 100 000 morts de la maladie, en installant en ligne un mémorial qui pourrait, à terme, être repris par les proches des victimes, en ajoutant des photos ou des témoignages. Enfin, plusieurs groupes se sont projetés vers la réouverture des lieux de cultures, avec des applications permettant de la faciliter, d’estimer des jauges, en créant des files d’attentes numériques ou en anticipant les fonctionnalités d’un « pass sanitaire ».
Références
L'ensemble des projets sont à retrouver sur le site du hackathon.