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SOCIAL

A nouveau gouvernement, nouvelle méthode ?

Publié le 01/06/2013 • Par GazetteSanteSocial • dans :

Jean-David Peroz, Formateur pour la filière « éducateur spécialisé » au centre de formation Saint-Honoré (1)

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Il n’a échappé à personne qu’une nouvelle équipe gouvernementale est en place depuis un an. Mais est-ce si palpable sur le plan de la méthode et de la communication ? L’annonce des réformes est, à ce jour, plus ambitieuse du point de vue du calendrier que du contenu même des mesures énoncées du bout des lèvres. Les chantiers sont légion, mais s’y atteler avec des finances publiques exsangues est une gageure. Si auparavant « les caisses étaient vides », comment qualifier leur état aujourd’hui ? Le gouvernement a donc hiérarchisé les dépenses sociales.
La formation professionnelle et l’emploi, avec les contrats aidés, sont les grands gagnants d’une bataille… peut-être déjà perdue ? Ces emplois étant financés à 75 % par l’Etat, que reste-t-il, dès lors, en crédits – ou à crédit – pour les familles et les personnes âgées au regard des réformes promises ? Les 20 nouvelles mesures en faveur de la politique de la ville, sans le moindre euro affecté, vont-elles devenir la règle, une façon de préparer les « suivants » à ce qu’ils n’auront pas ? Stratégie qu’un humoriste résumait ainsi : « Dites-nous de quoi vous avez besoin, nous vous dirons comment vous en passer. »
En matière de communication, le chef de l’Etat favorise indéniablement moins la lumière et les micros que son prédécesseur. Mais d’autres ont pris le relais… Du matin au soir, radios et télés s’échangent les ministres. Un ministre est-il si indiqué et si riche de temps libre pour commenter tout, voire rien ? Ce qui fait dire à Françoise Fressoz, journaliste au Monde : « Les ministres parlent à tort et à travers, chaque socialiste défend sa vision qui n’est pas forcément celle de son parti » (1). Au projet de loi de non-cumul des mandats, ne faudrait-il pas intégrer le non-cumul des plateaux de télé et de radio ?

Le temps et l’activisme.

L’équipe « Ayrault 1 » ne déroge pas à une pratique courante : la politique de « l’essuie-glace », autrement dit, l’abrogation des mesures prises par le gouvernement précédent : le mandat de conseiller territorial, la révision générale des politiques publiques ou encore l’Agence nationale des services à la personne. Cette même équipe expérimente la « démocratie sociale » : la négociation préalable avec les partenaires sociaux avant une transcription législative. Ce fut le cas avec l’accord national interprofessionnel (ANI) qui a passé très largement l’épreuve du Parlement, mais a divisé les syndicats… Depuis treize mois, le secteur social et médico-social a vécu un train de concertations auxquelles les politiques sociales sont très largement habituées. L’équipe actuelle ne cesse de donner l’échéance de la fin de l’année sur des dossiers aussi complexes que délicats : loi sur les modèles familiaux, réforme de la dépendance, acte III de la décentralisation. Les députés eux-mêmes émettent déjà des réserves sur les résultats. Après l’événementiel du gouvernement précédent, serions-nous aujourd’hui dans « l’échéanciel » ? Le chef de l’Etat argumente : « J’insiste beaucoup sur le temps. Ce qui compte, dans un conseil des ministres, ce n’est pas ce qu’on décide, mais ce qu’on applique. Dans une société qui va vite, l’Etat doit aller vite » (2). Cette vitesse ne semble pas convenir aux communes qui, pour deux tiers d’entre elles, préfèrent par exemple surseoir à l’application des rythmes scolaires.
Il est frappant, voire inquiétant, de noter que le temps et l’activisme semblent présider à la conduite des politiques publiques. Nous l’avions déjà repéré au cours des cinq dernières années, les prochaines seront-elles différentes ? Le court terme deviendrait-il la programmation du GPS sociétal ? Si tel est le cas, le travail social n’en est qu’aux prémices d’une évaluation conduite selon les stricts critères d’économie de temps et d’argent. Gageons que la refondation du « travail social » annoncée par le gouvernement tentera de contrer ce glissement redoutable, d’autant que la posture professionnelle des intervenants sociaux est constamment remise en cause, comme cela a été rappelé, en décembre, lors de la conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.

(1) Et auteur des Politiques sociales en France ; 1998-2012, collection Maxi-fiches, Dunod, en partenariat avec La Gazette Santé-Social.

Notes

Note 01 « Limites du pragmatisme », Le Monde, édition du 16 mars 2013. Retour au texte

Note 02 « Discipline de conseil », Le Monde, édition du 15 février 2013. Retour au texte

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