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Généralités sur le handicap – Du normal au pathologique en santé mentale

Publié le 01/05/2012 • Par Dunod Éditions • dans : Fiches de révision

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IL APPARAÎT d’autant plus important, de préciser l’interface entre le normal et le pathologique en santé mentale que de nouveaux enjeux s’imposent à la psychiatrie du fait notamment de l’émergence du concept de « souffrance psychique », ressentie par nombre de personnes mais non liées à une maladie mentale clairement repérable.

Si nous voulions résumer ce qui distingue la santé mentale de la psychiatrie, nous pouvons affirmer que la santé mentale relève du social alors que la psychiatrie relève de l’individuel.

La normalité psychique, sa structure et son développement, est constituée par le conflit névrotique et l’angoisse qu’il induit. De façon succincte, nous pouvons dire qu’après la période Œdipienne, puis la période dite de latence, l’adolescence voit s’affirmer des mécanismes de défense qui, à l’âge adulte, vont se stabiliser, s’organiser, pour constituer la personnalité de base. C’est cette personnalité de base, cette organisation psychique, qui va être amenée ou non à décompenser au cours de la vie en fonction de facteurs environnementaux multiples.

Une organisation devient alors maladie quand elle entraîne pour une personne une souffrance intérieure excessive. La maladie entraîne les personnes à investir plus d’énergie dans leurs conflits psychiques internes que dans l’intérêt pour le monde extérieur. Il y a alors déséquilibre. La personne décompense dans la maladie.

La décompensation
Ce terme emprunté au vocabulaire de la médecine organique désigne une rupture d’équilibre, un effondrement des mécanismes de défenses psychiques dont la fonction est de compenser, de s’adapter aux difficultés de l’existence. La décompensation désigne alors l’apparition spectaculaire d’un symptôme (passage à l’acte, délire, somatisation…). Cette décompensation est provoquée par une situation affective nouvelle et insupportable et touche toutes les organisations psychiques, qu’elles soient psychotiques ou névrotiques.
Cette décompensation peut conduire l’individu à régresser à un niveau plus ancien de la construction de sa personnalité et à revenir aux modes d’expression qui prévalaient lors de la petite enfance. Cette régression se fixe alors (on parle de points de fixation) là où la libido s’est attardée longtemps ou trop fortement pendant l’enfance (fixation au stade anal, au stade oral, au stade phallique…).

1. MODÈLES D’ANALYSE DES TROUBLES PSYCHIQUES

Les soins aux personnes en souffrance psychique se fondent sur quatre grands courants théoriques. Si les deux premiers courants ont en commun de travailler sur les symptômes et la compréhension individuelle de la maladie, les deux derniers sont centrés sur la personne et son vécu.

Le courant médical, organique et scientifique

Ce premier courant vise, dans une approche scientifique, à poser un diagnostic, à prescrire un traitement de manière à réduire ou faire disparaître les symptômes. Le traitement s’appuie sur l’action des molécules chimiques ou encore d’interventions chirurgicales.

Le courant comportementaliste, cognitif

Cette approche part du principe que les symptômes sont induits par les comportements du malade. Il s’agit alors de modifier les comportements et les attitudes du malade pour réduire ou faire disparaître les symptômes. Il s’agit de rééduquer les mécanismes cognitifs de la pensée. La récompense ou encore le rapport à l’autorité sont des mécanismes couramment utilisés dans cette approche.

Le courant psychanalytique

La psychanalyse (voir fiche 4) est une psychothérapie, ce qui signifie littéralement « soin du psychisme ». Partant du postulat qu’il existe des conflits psychiques inconscients survenus pendant l’enfance, elle constitue une méthode de traitement des troubles mentaux visant à faire remonter de l’inconscient vers la conscience un élément précis qui a été refoulé et qui est à l’origine d’un symptôme. Par une écoute neutre, bienveillante et une approche globale du patient, les psychanalystes tentent de résoudre ce conflit psychique.

Parce qu’elle pose une théorie sur le développement de l’enfant, la psychanalyse est à la fois une thérapie et une théorie sur la croissance psychique de la personne.

Le courant humaniste, holistique

Ce courant, inspiré des principes proposés par Carl Rogers, vise, en permettant aux patients de s’appuyer sur ses propres ressources archaïques internes, la remobilisation et la reconstruction de la personne par elle-même en expérimentant de nouveaux comportements et en s’appuyant sur des projets à venir. Cette approche est souvent intitulée ACP (approche centrée sur la personne) dans les institutions médicales et médico-sociales.

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