Avec 73% de l’investissement public réalisés par le secteur local, le comportement des collectivités locales est regardé de près en cette période de crise financière. «Les collectivités sont des éléments moteurs du redémarrage de notre économie» a insisté André Laignel, secrétaire général de l’AMF et président de l’Observatoire des finances locales, le 25 novembre lors du Congrès des maires.
«Les collectivités sont prêtes à être des éléments de relance contra-cyclique, a complété Jacques Pélissard, président de l’AMF. Néanmoins, j’ai quelques inquiétudes sur une relance rapide des investissements à cause de la lourdeur des processus liée par exemple aux appels d’offres.»
En outre, selon le Baromètre AMF-Groupe Caisse d’Epargne, présenté le 25 novembre lors du Congrès des maires, plusieurs freins à l’investissement viennent inquiéter les élus locaux. Par exemple, les présidents d’intercommunalité citent en premier lieu l’incertitude concernant l’évolution des concours de l’Etat (72% des sondés) puis la raréfaction des subventions (51%).
Néanmoins, les besoins en investissement des communes et leurs groupements restent forts. Si les maires placent en premier le secteur scolaire et périscolaire ainsi que la voirie (36% chacun) puis l’urbanisme et le logement (27%), les présidents d’EPCI privilégient le soutien au développement économique local (44%) puis l’urbanisme et le scolaire (24%).
Le recours à l’endettement devrait être sans doute privilégié. 59% des maires estiment que leur commune est à un niveau d’endettement satisfaisant, 31% pensent qu’elle peut s’endetter davantage. Des chiffres légèrement différents pour les intercommunalités (51% et 39%).
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