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Mobilité

Le tĂ©lĂ©travail est bon pour l’environnement, mais attention aux effets rebond !

Publié le 24/09/2020 • Par Anne-Claire Poirier • dans : France

teletravail
N. Yuriy / AdobeStock
La crise sanitaire et le confinement ont ancré le télétravail dans le mode de vie de beaucoup de Français. L'Agence de la transition énergétique (Ademe) a mené l'enquête sur cette tendance de fond, et a révélé des effets rebonds qui montrent que le télétravail n'est pas toujours positif pour l'environnement.

ExpĂ©rimentĂ© dans l’urgence du confinement, le tĂ©lĂ©travail a conquis de nombreux employĂ©s.  Lesquels vantent aujourd’hui ses bĂ©nĂ©fices individuels mais Ă©galement ses gains environnementaux, liĂ©s notamment Ă  la rĂ©duction du temps de dĂ©placement. De fait, le tĂ©lĂ©travail a un bilan global favorable confirme l’Ademe (Agence de la transition Ă©cologique), qui a enquĂŞtĂ© auprès de 26 organisations françaises reprĂ©sentant 350 000 salariĂ©s. Mais les changements de comportements des individus et de leurs employeurs ne se limitent pas Ă  la seule question des dĂ©placements. Certaines tendances peuvent amplifier les gains environnementaux mais d’autres peuvent les attĂ©nuer, prĂ©vient l’agence.

Réappropriation des services et commerces de proximité.

De son enquĂŞte, ressort clairement la volontĂ© des tĂ©lĂ©travailleurs d’en profiter pour « ne pas prendre de transport/voiture » et ainsi « se dĂ©placer Ă  pied », « se recentrer sur leur quartier, sur les commerces de proximitĂ© » et « sur une consommation plus locale ». Mais Ă  moyen terme, ces derniers pourraient Ă©galement s’éloigner davantage de leur lieu de travail, ce qui permettrait d’étendre les bassins de recrutement pour les employeurs.

L’Ademe a tout de mĂŞme pris soin d’analyser les impacts environnementaux de ces Ă©loignements potentiels et notamment le nombre de jours de tĂ©lĂ©travail nĂ©cessaires pour les compenser. Par exemple, un salariĂ© choisissant de dĂ©mĂ©nager en milieu rural devrait ainsi tĂ©lĂ©travailler 3 jours par semaine pour avoir un impact environnemental moindre que le salariĂ© de rĂ©fĂ©rence. Par ailleurs, l’Ademe insiste sur l’importance pour les pouvoirs publics de maintenir une offre de transports en commun attractive pour Ă©viter les reports modaux de ceux qui ne tĂ©lĂ©travaillent pas.

Des bĂ©nĂ©fices pour l’entreprise

Du point de vue des employeurs, le tĂ©lĂ©travail apporte Ă©galement des bĂ©nĂ©fices, notamment au regard des moindres besoins en immobilier. En mixant tĂ©lĂ©travail et flex office (absence de bureau attitrĂ© dans les locaux), ils pourraient amĂ©liorer sensiblement la balance environnementale globale du tĂ©lĂ©travail : de +52 % par jour de tĂ©lĂ©travail hebdomadaire (1), selon l’Ademe. Elle note, enfin, que le tĂ©lĂ©travail rĂ©duit les consommations de « bureaux » (papier, encre, fournitures, gobelets, dĂ©coration, vidĂ©oprojecteurs, etc.) et les consommations Ă©nergĂ©tiques de l’employeur mĂŞme si certaines sont reportĂ©es sur le tĂ©lĂ©travailleur.

Le boom du numérique

L’Ademe constate nĂ©anmoins que certains enjeux restent Ă  quantifier et clarifier car pouvant impliquer des impacts nĂ©gatifs Ă  terme. Elle s’intĂ©resse notamment Ă  l’augmentation de l’usage du numĂ©rique et des outils de tĂ©lĂ©communication ainsi qu’au doublement de l’Ă©quipement informatique (au domicile et au bureau) qui pourraient avoir un impact Ă©cologique significatif. Elle recommande Ă©galement d’analyser les tendances sur l’utilisation des tiers-lieux, qui pourraient avoir pour effet de maintenir des dĂ©placements rĂ©siduels et multiplier les surfaces immobilières, de mĂŞme que les extensions de logements pour disposer d’un lieu dĂ©diĂ© au tĂ©lĂ©travail. La deuxième vague de contaminations au coronavirus qui se profile permettra peut-ĂŞtre d’approfondir ces thĂ©matiques.

5 recommandations de l’Ademe

  •     dĂ©courager la pratique du tĂ©lĂ©travail par journĂ©e incomplète,
  •     encourager la mise en place d’un flex office organisĂ©, sous rĂ©serve de maĂ®triser ses potentiels impacts sociaux,
  •     promouvoir les mobilitĂ©s actives ou les transports en commun pour rĂ©duire l’impact des mobilitĂ©s autour du domicile du tĂ©lĂ©travailleur,
  •     contenir l’étalement urbain et accroĂ®tre l’offre de logements près des emplois,
  •     maintenir une offre de transports en commun attractive pour les non-tĂ©lĂ©travailleurs et ainsi Ă©viter les reports modaux.

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Notes

Note 01 (Il s'agit de l'impact global intégrant les effets rebond négatifs). Retour au texte

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Commentaires

Le tĂ©lĂ©travail est bon pour l’environnement, mais attention aux effets rebond !

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HERMES

25/09/2020 09h51

Cet article ne prend pas en compte un Ă©lĂ©ment essentiel que M. Joncovici aborde dans ses cours au sein de l’Ă©cole des mines de Paris: le changement climatique.

En deux mots, il affirme, preuves Ă  l’appui que l’informatique avec l’internet (dont fait partie le tĂ©lĂ©travail) consomme autant d’Ă©nergie Ă©lectrique que les transports terrestres (sauf erreur de ma part).
Il insiste en affirmant que l’Ă©nergie sur notre planète ne pourra pas croĂ®tre indĂ©finiment. Il arrivera un moment oĂą nous en aurons moins Ă  disposition.

Il serait alors intĂ©ressant d’Ă©tudier le tĂ©lĂ©travail sous cette angle lĂ : quelles en sont les consĂ©quences dans le cadre du changement climatique?

NB: sachez enfin que les rĂ©ponses Ă  cette question n’auront aucun impacts pour les adultes d’aujourd’hui mais seulement pour nos enfants et pour les gĂ©nĂ©rations suivantes. Mais si on ne traite pas cette problĂ©matique dès Ă  prĂ©sent, l’avenir de nos descendants ser loin d’ĂŞtre simple et joyeux.

Agnès

26/09/2020 02h45

Et la pollution qu’engendrent ordinateurs…. Elle est RĂ©elle et Importante. OubliĂ©e??

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