Les deux hôpitaux du Creusot et de Montceau-les-Mines (villes distantes de 25 kilomètres sur un bassin de population de 140.000 habitants, et organisées en communauté urbaine), doivent prochainement fusionner de façon à ce que les doublons soient supprimés et les services répartis en visant l’équilibre financier pour chaque site. La commission exécutive de l’ARH de Bourgogne a voté à l’unanimité le 12 décembre pour la fusion, rejoignant ainsi l’avis du comité régional d’organisation sanitaire et sociale (Cross) qui en avait largement approuvé le principe le 9 décembre.
L’arrêté du directeur de l’ARH qui validera la fusion devrait intervenir avant le 31 décembre. Mais la contestation s’organise avec, à sa tête, le député-maire (PS) de Montceau, Didier Mathus, suivi par le conseil d’administration de l’hôpital de sa ville et des élus des communes alentours. « Nous ne sommes pas opposés au rapprochement entre les hôpitaux de Montceau et du Creusot, à condition que cela n’entraîne pas une diminution de la qualité des soins. ( ) La seule solution, c’est la construction d’un nouveau site hospitalier unique sur la Communauté urbaine. »
Mais s’il a bien été question d’un nouvel établissement lors de l’élaboration du projet de fusion, il ne figure pas sur le plan hôpital 2012 et il semble que sa construction soit conditionnée par le retour préalable à l’équilibre financier des deux hôpitaux. Aussi 12 municipalités ont-elles appelé à une manifestation d’opposition le 13 décembre, qui a réuni plus de 2.000 personnes. En outre, le maire de Montceau a été missionné par le conseil municipal pour faire appel dès que la fusion sera actée.
Thèmes abordés