Les élus de l’UMP et du Nouveau Centre des Hauts-de-Seine ont annoncé le 19 décembre leur refus d’adhérer « en l’état » au syndicat mixte d’étude Paris Métropole, dont ils jugent les statuts « inacceptables ».
« Les élus de la majorité présidentielle des Hauts-de-Seine regrettent que le projet de statuts soumis aux collectivités locales ne corresponde pas aux conversations avec la ville de Paris. Ils considèrent que ces statuts sont, en l’état, inacceptables », ont écrit dans un communiqué le président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian (UMP), et le président de l’association des maires du département, Jacques Gautier (UMP).
Les élus soulignent cependant « leur adhésion au principe de la création d’un syndicat mixte ouvert d’études ». Les parlementaires, maires, conseillers généraux et régionaux « décident, par conséquent, de constituer une délégation, chargée d’engager des discussions avec la ville de Paris et les initiateurs de la conférence métropolitaine » afin de « modifier les statuts du syndicat mixte et d’élaborer une charte de gouvernance acceptable pour tous », ajoutent-ils.
Le communiqué a été diffusé après une réunion des élus le 19 décembre sur ce syndicat mixte, issu de la conférence métropolitaine lancée en juillet 2006 par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë et chargé notamment de réfléchir à la solidarité financière au sein de l’agglomération parisienne.
Le maire divers-droite de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin, a de son côté annoncé que sa ville avait adhéré au syndicat, en espérant « qu’elle réunira un maximum de villes, au-delà des couleurs politiques ».
Parmi les collectivités ayant déjà voté leur adhésion figurent notamment Paris, le conseil régional d’Ile-de-France, les villes de Nogent et Arcueil (Val-de-Marne), la communauté d’agglomération Val-d’Orge (Essonne) et la ville de Sceaux (Hauts-de-Seine), dirigée par le maire divers-droite Philippe Laurent.
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