Rezé (37 000 habitants), à la périphérie sud de Nantes, ne trouve pas son compte dans le service d’accueil obligatoire des élèves en cas de grève des enseignants. La municipalité a fait ses calculs pour les journées du 7 octobre et 20 novembre : la mise en place du dispositif lui a coûté au total 5 012,92 euros mais l’Etat ne lui a remboursé que 990 euros, soit une somme de 4 022,92 euros restant à la charge de la collectivité.
Les dépenses retenues comprennent la charge salariale du personnel mobilisé pour l’encadrement des enfants, le temps passé par les services pour l’organisation et les frais d’imprimerie. Du coup, lors du prochain mouvement social, la commune renoncera à proposer un accueil périscolaire et la restauration. « C’est une aberration, la loi va nous obliger à revoir nos prestations à la baisse », explique l’élue Christine Coutant, adjointe à l’éducation.
La mesure devrait être adoptée en bureau municipal début janvier.
Thèmes abordés