Le représentant de l’Etat en a profité pour confirmer que les quatre communes qu’il avait précédemment retenues de façon unilatérale dans un premier choix pour l’implantation du futur établissement pénitentiaire n’étaient plus spécialement en pôle position, sans toutefois être rayées de la carte des possibilités.
Ce quatuor de petites villes :
- Bois-Guillaume (12 174 habitants),
- Canteleu (14 857 citoyens),
- La Vaupalière (1 034 âmes)
- et Mesnil-Esnard (7 248 résidents),
s’était vivement opposé au choix des services de l’Etat. Leurs édiles ont d’ailleurs apporté au préfet des pétitions fortes de quelque 17 000 signatures.
Un lieu pour accueillir 610 détenus en 2015 – Il n’en demeure pas moins qu’il faudra trouver un lieu pour accueillir en 2015 cet établissement désormais prévu pour 610 détenus.
Le préfet en a donc rappelé les contraintes :
- un terrain de 20 hectares d’un seul tenant,
- permettant la construction d’un bâtiment 340 mètres sur 340 mètres afin de disposer d’un « glacis périmètrique »,
- qui ne soit pas situé dans une zone Seveso,
- qui soit desservi par les transports publics
- et situé à 30 minutes maximum du palais de justice.
Promesse d’emplois et d’impôts locaux à 30 000 euros- Après un appel infructueux lors de ce rendez-vous à la bonne volonté des élus présents, malgré la promesse d’emplois et d’impôts locaux évalués à 30000 euros, le préfet a donné rendez-vous à ses interlocuteurs en septembre 2011. Alors qu’initialement le choix du site devait être pris cet été.
«Le préfet nous a en effet informés que le ministre ne prendrait pas sa décision durant l’été, comme annoncé précédemment, mais à la fin de l’année », confirme Christophe Bouillon, député et premier magistrat de Canteleu, «ce qui ne recule en rien l’échéance finale.
La nouvelle prison devra bien être opérationnelle en 2015. Mais nous avons fait remarquer au préfet la nécessité de réaliser un travail préliminaire. A savoir une carte établissant les périmètres potentiels répondant au cahier des charges, des erreurs ayant été remarquées dans l’analyse des caractéristiques concernant les premiers périmètres sélectionnés. Ce qui limitera déjà les négociations potentielles.
En revanche les élus ont apprécié cette nouvelle approche, transparente cette fois-ci, du problème ».
En conclusion, le préfet a cependant rappelé que « s’il ne ferait pas contre les maires », il pouvait toujours « faire sans eux ».
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