Malgré la décision du tribunal administratif de Limoges donnant raison à l’opérateur Orange, et tort à la municipalité, la capitale de la Haute Corrèze refuse toujours l’implantation d’antennes de téléphonie mobile dans son centre. L’affaire mobilise deux associations locales qui ont réussi à rassembler, dans une pétition, plus de deux mille signatures, avec le soutien de la mairie.
Le bras de fer est engagé depuis l’été 2008, après un premier round emporté par le nouveau maire (PS) Martine Leclerc, résiliant le bail signé par l’équipe précédente avec l’opérateur, au nom du principe de précaution. Du côté des habitants, on souligne ne pas rejeter les antennes elles mêmes, mais le choix de leur site, à proximité d’écoles et hôpitaux. Une manifestation très suivie s’est déroulée dans les rues le 22 novembre 2008, et un film sur le sujet – version environnementale – a été diffusé en salle polyvalente début janvier.
La ville vient de proposer à Orange deux terrains alentour, approuvés par tous, pour ses installations, tandis que certains résidents menacent de déménager au cas où l’opérateur persisterait dans son projet. Ce dernier devrait faire connaître ses positions dans les tous prochains jours.
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