DĂ©clenchĂ©e le 26 dĂ©cembre 2008, la grève des Ă©boueurs touche toujours 6 des 22 communes de l’agglomĂ©ration d’OrlĂ©ans. MalgrĂ© la nomination du directeur rĂ©gional du travail et de l’emploi comme mĂ©diateur, les nĂ©gociations portant sur l’obtention d’une prime mensuelle de 100 euros net sont toujours bloquĂ©es. Mais de nouvelles rencontres entre Ă©lus et Ă©boueurs CGT sont programmĂ©es en en fin de semaine.
Pour des raisons de «sĂ©curitĂ©, d’hygiène et de salubrité», les villes d’OrlĂ©ans et d’Olivet ont dĂ©cidĂ© de recourir Ă une sociĂ©tĂ© privĂ©e pour enlever les dĂ©chets dans les endroits les plus sensibles. L’association de commerçants du centre ville d’OrlĂ©ans a Ă©galement fait effectuer sa propre collecte dans les rues les plus animĂ©es.
Après l’arrĂŞtĂ© signĂ© par le maire d’OrlĂ©ans le 12 janvier 2009, les premiers Ă©boueurs privĂ©s, venus en particulier de Gien Ă 60 Km d’OrlĂ©ans, ont commencĂ© Ă intervenir le 13 janvier. Le conflit qui paralyse entièrement la collecte sur OrlĂ©ans et sur les villes les plus peuplĂ©es de l’agglomĂ©ration s’est quelque peu tendu le 13 janvier 2009 quand les Ă©boueurs grĂ©vistes, soutenus par la seule CGT, ont dĂ©versĂ© une grande quantitĂ© de dĂ©chets devant le siège de la communautĂ© d’agglomĂ©ration.
En rĂ©ponse, la ville d’OrlĂ©ans a dĂ©cidĂ© de porter plainte contre la CGT pour entrave et blocage de la voie publique. «Si on veut aller Ă l’Ă©preuve de force, a estimĂ© Serge Grouard maire UMP d’OrlĂ©ans, alors on ira, mais il est hors de question de cĂ©der Ă cette prise d’otage perpĂ©trĂ©e par 40 personnes».
La ville d’OrlĂ©ans a dĂ©jĂ fait connaĂ®tre qu’il n’Ă©tait pas question de cĂ©der aux revendications des grĂ©vistes. Accorder une prime mensuelle de 100 euros Ă chaque agent «coĂ»terait en effet 5 millions d’euros par an aux communes de l’agglo» dont 2 millions pour OrlĂ©ans soit 4% du budget du personnel.
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