L’association Respire vient de publier une étude pilote réalisée en juin 2019 par l’équipe de Jean-Baptiste Renard, du laboratoire de physique et chimie de l’environnement et de l’espace du CNRS, sur la pollution dans le métro et le RER. Ces données révèlent une présence importante de particules fines dans les enceintes du réseau de transports souterrain de la capitale. Ainsi, par exemple, sur le quai du RER A, dans la station Gare de Lyon, entre 300 et 800 millions de particules par m3 ont été mesurées. Ces particules proviennent notamment du freinage, des frictions entre les roues et les rails, entre les rames et les installations électriques, des travaux effectués la nuit, etc.
Un air dix fois plus pollué qu’à l’extérieur
Globalement, l’étude démontre que les concentrations ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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