Quelques jours après la tenue du Comité interministériel des villes (CIV), les principales associations de professionnels de la politique de la ville ont officiellement réagi au bilan gouvernemental du plan «Espoirs banlieues».
Dans un communiqué du 29 janvier 2009, le réseau Association des missions d’aménagement de développement économique, urbain et social (Amadeus), qui réunit une quinzaine de grandes villes ou agglomérations, se dit «perplexe». Il déplore que «des sujets majeurs» aient été ignorés par le CIV et que «la politique de la ville apparaît comme résumée à la seule addition de mesures et programmes spécifiques relevant seulement de l’Etat». «L’intervention des collectivités locales et des associations, au côté de l’Etat, sur la base d’un contrat, reste le coeur de l’action publique locale en matière de politique de la ville», insiste le réseau Amadeus.
La reconduction des Cucs pas abordée
Même discours du côté de l’Inter-réseau des professionnels du développement social urbain (Irdsu), qui rassemble plus de 600 chefs de projet. Dans un communiqué du 27 janvier 2009, l’Irdsu regrette que «le CIV n’aborde pas la reconduction des contrats urbains de cohésion sociale. Car le Plan Banlieue n’est qu’une partie de la politique de la ville et n’existe pas de façon indépendante». L’Irdsu appelle en outre ses adhérents à «évaluer dès à présent leurs projets» tandis que le réseau Amadeus souhaite que la concertation annoncée «puisse être engagée dès maintenant, afin que les acteurs locaux puissent ensuite bénéficier du temps nécessaire à l’élaboration, d’ici fin 2009, des futurs Cucs».
Pour en savoir plus
Lire l’événement de la Gazette du 26 janvier, «Plan Banlieues : les professionnels de disent déçus»
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