« Les experts les plus optimistes évoquent une mise en service au plus tôt en 2020. Je refuse ces délais. Je préfère 2017, pour les 500 ans de la fondation du Havre. Si les procédures et règlements actuels ne permettent pas d’aller assez vite, je ferai voter une loi. A projet exceptionnel d’intérêt national, mesures exceptionnelles ».
Un joli cadeau pour l’ancien édile UMP du Havre (Seine-Maritime, 185 311 hab.), Antoine Rufenacht, mais ce n’est pas le seul. L’élu se disait en décembre dernier, après avoir démissionné de son poste de maire le 18 octobre précédent, « prêt pour accompagner le dossier du Grand Paris, si le président de la République le lui demandait et s’il y avait des moyens mis en œuvre pour faire avancer ce dossier plus rapidement ».
Commissariat au développement de la vallée de la Seine – C’est désormais chose faite : le président a nommé Antoine Rufenacht à la tête d’un Commissariat au développement de la vallée de la Seine.
Il aura pour mission le pilotage national du développement de la vallée de la Seine et de la façade maritime de la région capitale.
Il coordonnera les politiques d’aménagement, de transports et de logements qui concernent l’axe Seine.
Il disposera pour cela d’une administration de mission légère mais dotée de larges compétences interministérielles et sera « branché en ligne directe avec l’Elysée ».
Ce qui devrait selon Antoine Rufenacht permettre, en cas de besoin, d’accélérer vraiment le projet en faisant sauter certains verrous.
Débat public jusque fin 2011 — Dans la foulée, le président a également fixé les premières dates du calendrier : débat public jusque fin 2011, choix du tracé et répartition du financement de ce projet – estimé entre 9 et 13 milliards d’euros – début 2012 entre l’Etat, RFF et les collectivités concernées en Ile-de-France et en Normandie.
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