Opposant farouche à une telle installation, Philippe de Villiers, alors président du conseil général, avait obtenu en novembre 2010 que le dossier ne soit pas retenu par le gouvernement, lettre de Nicolas Sarkozy à l’appui.
Et en janvier, l’Etat avait effectivement écarté ce parc de la liste des sites retenus pour l’appel d’offres national qui sera lancé prochainement. « S’il faut en sélectionner d’autres (zones), il n’y a aucun problème, même à côté. Je pose simplement une condition, c’est qu’il y ait une unité des élus », avait cependant ajouté le président de la République, faisant allusion au projet vendéen.
Il s’alignait ainsi sur une position similaire exprimée quelques jours plus tôt par Bruno Retailleau, élu président de l’exécutif vendéen après la démission surprise de Philippe de Villiers.
Non-sélection effet d’une douche froide
De fait, la non sélection du projet avait fait l’effet d’une douche froide dans la région.
Des industriels aux élus de tous bords politiques en passant par les pêcheurs, tous ou presque soutiennent sa réalisation.
Un courrier, signé par 32 responsables politiques et économiques représentant 120 entreprises et 10.000 emplois, avait été envoyé au Premier Ministre soulignant l’importance du chantier WPD pour la filière économique locale : il prévoit l’implantation d’une centaine de mâts entres les îles de Noirmoutier et d’Yeu pour un investissement d’environ 2 milliards d’euros, installation qui générerait 140 millions d’euros de taxes locales sur 20 ans ainsi que 1.500 emplois directs et indirects.
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