C’est depuis un peu plus d’un an l’un des plus gros points de frictions entre le gouvernement et certains représentants territoriaux. L’ouverture de la fonction publique aux contractuels était débattue, jeudi 16 mai, en séance publique à l’Assemblée nationale… Et ça a chauffé!
Le groupe socialiste souhaitait insérer un nouvel article dans le statut général des fonctionnaires qui dispose que le recours aux contractuels ne peut avoir pour conséquence d’entraver le développement et le parcours professionnels, la mobilité, la promotion ainsi que l’accès aux différents niveaux de qualification.
« L’élargissement massif de l’ouverture au contrat va avoir pour conséquence d’affaiblir les perspectives de carrière des fonctionnaires au sein de la fonction publique. [Il faudrait plutôt] se concentrer sur le renforcement de l’attractivité des carrières des fonctionnaires et sur la mise en place de plans de titularisation des agents contractuels », selon l’exposé des motifs de l’amendement qui avait été déposé.
« Il n’y aura aucun intérêt à passer le concours »
Avec ce dispositif, « on comprend qu’il n’y aura aucun intérêt à passer le concours », d’après Valérie Rabault (Tarn-et-Garonne, Socialiste et apparentés). Qui, s’adressant à la rapporteure du projet de texte, Emilie Chalas (Isère, LREM), lance
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Références
- Amendements adoptés sur l'article professionnalisant les procédures de recrutement des contractuels
- Amendements adoptés sur l'article ouvrant la possibilité de nommer des personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire aux emplois de direction
- Dossier législatif du projet de loi de transformation de la fonction publique
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