C’est d’abord une question de pollution, et donc de santé publique. Ou peut-être de temps perdu et de qualité de vie. Voire d’attractivité économique. Quoi qu’il en soit, l’engorgement routier des métropoles est un casse-tête. Et la fuite en avant qui a consisté plusieurs décennies durant à fluidifier la circulation en élargissant les routes d’accès a fait long feu.
« A Nantes, on a créé un système de cinq pénétrantes de deux fois deux voies pour que les voitures puissent entrer dans la ville. Des plans dans les années 60 prévoyaient même dans l’hypercentre des échangeurs à l’américaine », témoigne Bertrand Affilé, vice-président chargé des déplacements de la métropole. Il sourit tant cette idée paraît aujourd’hui saugrenue. La voiture individuelle prend rapidement l’espace qu’on lui ...
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Gazette des Communes
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