Les parkings publics sont voués à devenir des nœuds de l’intermodalité. « C’est une clé pour résoudre les problèmes du dernier kilomètre », explique Yann Mongaburu, vice-président chargé de la mobilité pour la métropole de Grenoble (49 communes, 443 100 hab.). Les options de déplacement du dernier kilomètre sont en effet prédominantes dans le choix du transport adopté par les individus. Comment covoiturer ou utiliser les transports en commun si la dernière partie du parcours implique une marche jugée trop longue par le citoyen ? Et comment faire lorsqu’il déplace un colis ?
Pour s’attaquer au problème, la métropole a choisi de créer en 2015 une société d’économie mixte (SEM) pour gérer ses parkings. Elle travaille en concertation avec une autre SEM, chargée de l’ensemble des mobilités. « Nous avons trois objectifs : la gouvernance publique, une tarification plus attractive face au stationnement de rue, et une vision multimodale », expose Yan Mongaburu. Dans cet écosystème, les parkings ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Cet article est en relation avec les dossiers
- La réforme du stationnement : une mise en œuvre pharaonique
- Transports et numérique : vers une mobilité réinventée
Thèmes abordés