L’application du Traité de 1925 est en réalité effectuée régulièrement, et donne l’occasion à des rencontres entre les autorités fédérales allemandes et de l’Etat français, ainsi qu’avec les élus locaux.
Le 29 mars, une cérémonie un peu plus médiatique a été organisée, histoire aussi de montrer que l’on sait aujourd’hui parler avec quiétude de bornes frontières entre la France et l’Allemagne.
Un droit et une obligation
« La définition du tracé des frontières représente un droit et une obligation », souligne Magali Daverton, sous-préfète de Wissembourg. Et pour être sûr de ne pas se tromper, des géomètres vérifient la bonne disposition des bornes ou des points de repère, lorsque l’on est en milieu urbain. « Une part de cette frontière est marquée par une rivière. Le Traité stipule que, si celle-ci venait naturellement à changer de cours, la frontière bougeait avec elle », indique la sous-préfète.
Mort en France ou en Allemagne ?
Par ailleurs, des bornes situées en pleines forêts peuvent subir différents dégâts.
Après le passage des géomètres, l’entretien ou la réparation de la borne est alors effectuée par une entreprise locale. « Lorsque l’on circule sur les sentiers de ces collines, il est absolument impossible d’identifier le tracé de la frontière. Ces signes sont là pour la déterminer. Nous avons eu à traiter le cas d’une personne retrouvée morte dans ces bois voici quelques années. D’abord, tout le monde pensait qu’elle se trouvait en Allemagne, mais vérification faite, elle était en France », se remémore Magali Daverton.
Thèmes abordés
Régions