Lors du conseil municipal du 24 mars, les élus de la ville de Périgueux (Dordogne) ont adopté une nouvelle convention de délégation de service public (DSP) avec la compagnie aérienne Twin-Jet qui assure deux allers-retours quotidiens entre l’aéroport Paris-Orly et celui de Bassillac.
Les élus renouvellent pour une durée de trois ans le contrat avec l’opérateur d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), qui a obtenu le versement annuel d’une compensation du déficit d’exploitation de la ligne à hauteur de 776 268 euros. “En 2008, lors de la signature de la première convention, nous avions versé 1,7 million d’euros. Le montant a notamment baissé parce que le nombre de passagers a augmenté ”, précise Philippe Laporte, DGS de Périgueux.
Sur l’année 2009-2010, Twin Jet a transporté 6 500 passagers contre 8 500 en 2010-2011.
La participation de l’Etat au financement de la compensation passe de 55% à 35%, soit 90 000 euros de recettes en moins par an. La commune a entamé des discussions pour une prise en charge d’au moins 45%.
En intégrant le déficit de la plate-forme aéroportuaire de Bassillac, la liaison aérienne Paris-Périgueux coûte entre 850 000 et 900 000 euros par an. Périgueux prend en charge 23% de ce montant. Le reste est partagé entre le conseil général de Dordogne, la communauté d’agglomération périgourdine, la chambre de commerce et d’industrie de Dordogne, la communauté de communes d’Isle-et-Manoire, Bassillac et une association d’entrepreneurs.
Reste en suspens la reprise de la liaison Paris-Périgueux par le syndicat mixte Air Dordogne (SMAD), qui gère l’aéroport low-cost de Bergerac (soit 270 000 passagers par an). En 2005, le SMAD avait fermé la ligne Paris-Périgueux car non rentable.
Thèmes abordés
Régions