« Cette année, les dépenses de fonctionnement ont été maîtrisées », se félicite François-Xavier Brunet, président de la commission finances de la ville.
Elles s’élèvent à 59,4 millions d’euros contre 60,2 millions d’euros ; le budget consacré aux frais de personnel progresse de 4% mais « reste contenu » depuis 2008.
Ces frais représentent précisément 58% des dépenses de fonctionnement.
Côté recettes, les droits de mutations sont identiques à ceux de l’année 2010 (1 million d’euros). Idem pour les dotations de l’Etat qui restent stables à 15,7 millions d’euros.
Cette année, la fiscalité augmentera en revanche de 1,75% et rapportera 24,3 millions d’euros « correspondant à l’euro près à l’augmentation de la masse salariale », précise le maire le maire (UMP) Gérard Trémège.
La dette poursuit sa décrue
Les dépenses d’investissement (20 millions) enregistrent une baisse de 2,7%. « Soit un investissement moyen par habitant de 431 euros, contre 331 euros en moyenne pour les villes de notre taille », souligne le maire.
Ce budget sera consacré à la poursuite des grands dossiers en cours, avec notamment :
- la fin des travaux du musée Massey pour 2,5 millions d’euros,
- la poursuite du chantier de l’Arsenal pour près de 2 millions d’euros (avec le solde de l’achat à Giat Industries Nexter),
- le début du chantier de rénovation de la halle Brauhauban pour 4 millions d’euros.
D’autres travaux porteront sur la rénovation du Théâtre des nouveautés (567 000 euros) et l’extension du réseau de vidéoprotection (150 000 euros).
La capacité d’autofinancement progresse de 5,7% et s’établit à 11,1 million d’euros. Une augmentation qui permettra de couvrir les intérêts financiers de la dette ( 8 millions en 2011).
Pour équilibrer son budget, la municipalité devra enfin emprunter 4,4 millions, mais c’est moins que l’année dernière (5,7 millions).
L’encourt de la dette est en constante baisse (- 1,5%) pour atteindre 68 millions d’euros fin 2011, contre 92 millions en 2001.
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