L’hôtel Mercure 3 étoiles, de 84 chambres, installé sur le port de plaisance de Cherbourg (50) est géré par une société anonyme immobilière, détenue par :
- La ville de Cherbourg-Octeville à hauteur de 50%,
- La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Cherbourg-Cotentin à hauteur de 18%
- Le groupe Accor à hauteur de 32%.
Fin février 2009, le groupe Accor, justement, annonçait qu’il ne souhaitait pas engager les sommes nécessaires à la rénovation de l’hôtel (5,6 millions d’euros). L’établissement – qui emploie 22 personnes – risque de fermer ses portes le 31 décembre 2009, date de la fin de la concession, si aucun investisseur ne se positionne pour une reprise d’activité.
Négociations sont en cours
La semaine dernière, le député-maire de Cherbourg Bernard Cazeneuve avec le président du syndicat mixte des Ports normands associés (PNA) Laurent Beauvais, également président de la région Basse-Normandie, ont fait de nouvelles propositions à la direction du groupe Accor pour qu’elle revienne sur sa décision.
PNA, propriétaire du terrain et du bâtiment construit sur le domaine public maritime, avait voté un crédit de 1,1 million d’euros pour la mise aux normes de l’hôtel. Mais Laurent Beauvais formule une nouvelle offre : une autorisation d’occupation temporaire du domaine public de très longue durée à titre gratuit. «Si Mercure souhaitait avoir l’hôtel en pleine propriété, nous somme prêts à le déclasser du domaine public maritime», a également déclaré le président de PNA.
Plusieurs pistes sérieuses
Le député-maire de Cherbourg reste confiant sur la suite des négociations, avec le groupe Accor et avec d’autres. Il est d’ailleurs agréablement surpris par le nombre d’investisseurs intéressés (certains sont également sur le projet d’hôtel-casino inscrit dans l’opération de renouvellement urbain de la ville). Bernard Cazeneuve : «J’ai pour l’instant quatre ou cinq pistes sérieuses, des investisseurs solides qui manifestent leur intérêt pour l’hôtel. Notre objectif est de créer les conditions d’une reprise d’activité sans discontinuité d’exploitation. Si les choses se passent comme elles ont l’air de s’engager, nous serons en mesure d’y voir clair d’ici trois semaines, un mois».
On peut imaginer que les propositions faites par PNA vaudraient pour tout investisseur. La volonté est de maintenir sur ce site un hôtel de standing équivalent, voire supérieur après réalisation des travaux.
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