Devant les ministres Christine Lagarde, Bruno Le Maire et Eric Besson, ainsi que le président de l’Association des maires de France (AMF) Jacques Pélissard, le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, a « présenté les premières étapes de la mise en oeuvre » de ce contrat, selon un communiqué commun.
Le contrat, qui fait état des engagements « partagés » de l’Etat, de l’AMF et de La Poste, est « un outil essentiel pour garantir une présence postale pérenne, en particulier en milieu rural, dans les zones urbaines sensibles et dans les départements d’outre-mer ».
C’est ainsi que la quasi-totalité des commissions départementales de présence postale territoriale se sont réunies dès fin janvier 2011 pour mettre en oeuvre les nouvelles dispositions du contrat signé le 26 janvier 2011.
Des actions concrètes, financées dès 2011 par le fonds de péréquation pour une présence postale performante, pérenne, et adaptée aux besoins des populations des territoires ruraux, des ZUS et des DOM sont d’ores et déjà programmées, a affirmé le président de la Poste.
Concertation locale avant toute modification
Il prévoit également qu’une concertation locale soit effectuée avant toute modification significative des conditions de l’offre de services » des 17.000 poins de contact du réseau de La Poste.
Enfin, ce contrat fixe également « les modalités de gestion du fonds national de péréquation destiné au financement de la présence postale territoriale ».
Ce fonds est doté d’un montant prévisionnel de 170 millions d’euros par an, contre 135 millions d’euros précédemment.
L’AMF a souligné l’importance « de l’inscription dans le contrat d’une concertation entre le maire et les représentants locaux de La Poste avant toute transformation significative d’un bureau de poste – seul un diagnostic partagé permettra de tenir compte de la vie, des habitudes et des perspectives d’évolution des territoires ».
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