Qui pouvait s’en douter ? La cité portuaire de Honfleur (Calvados, 8.500 habitants), dont le vieux port est connu dans le monde entier, ville berceau de l’impressionnisme dotée d’une plage et qui accueille chaque année plus de trois millions de visiteurs, ne disposait pas du label station balnéaire et de tourisme. C’est désormais chose faîte depuis le 25 février 2009, date de parution du décret au Journal officiel de la labellisation.
Et il aura fallu 14 ans de démarches et d’efforts d’aménagements pour que Michel Lamarre, le maire, «vert» indépendant, et son équipe voient leurs efforts récompensés après avoir convaincu le ministère du tourisme et celui de la santé. Ils n’ont d’ailleurs pas ménagé leur peine.
«Parcours du combattant»
«C’est un parcours du combattant», résume Patrick Bronnec, le directeur des services qui suit le dossier depuis 1996, «nous avons construit une unité de traitement des eaux usées écologique et pionnière en France, rebâti l’assainissement du littoral, amélioré la qualité du traitement des eaux de la piscine, protégé les captages d’eau, amené notre plage en catégorie A et créé des espaces naturels protégés.
Intra muros, nous avons valorisé l’architecture originale de la ville, obtenu 4 fleurs au concours national des villes et villages fleuris, mais aussi transformé l’office du tourisme en EPI etc.»
Répertoriée dans les guides
Selon le directeur, tous ces éléments qui représentent de lourds investissements, ont été examinés à plusieurs reprises par les autorités compétentes : «ils sont autant de paramètres incontournables pour obtenir ce label de qualité et d’excellence qui ajoute à la notoriété et va permettre à la cité des peintres d’être répertoriée dans de nombreux guides touristiques ou documents de référence». Autre atout non négligeable du label, Honfleur pourrait désormais, mais ce n’est pas à l’ordre du jour, accueillir un casino sur son territoire.
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