Gonette, bou’Sol, eusko, radis, abeille… Les monnaies locales complémentaires (MLC) essaiment en France. Apparues à la fin des années 2010, avec la crise financière, encadrées par la loi relative à l’économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014, elles ne s’essoufflent pas. « Il existe aujourd’hui une soixantaine de devises alternatives et autant qui sont en projet », affirme Anne-Cécile Ragot, directrice associée du cabinet Coreum, experte en MLC. Issues généralement d’initiatives citoyennes, ces monnaies rencontrent parfois le soutien des collectivités.
L’économie locale valorisée
C’est d’ailleurs l’une des conditions de leur succès dans la durée. « S’il n’y a que des militants, la monnaie s’essouffle vite. Si la collectivité l’impose sans le ...
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