Le manque à gagner pour la collectivité s’élève au moins à 300.000 euros (communication, logistique, assistance à l’organisation), le Mexique ayant financé l’acheminement et l’installation des 200 œuvres pour un coût total de 2 millions d’euros.
Partout, l’annulation des manifestations inscrites dans le cadre de l’Année du Mexique pose un casse-tête aux organisateurs, le label permettant la plupart du temps, la prise en charge du transport et des assurances des artistes.
A Grenoble par exemple, le festival Des tours de Babel (anciennement 38ème Rugissants) doit être clôturé le 23 avril 2011 par six groupes de musique mexicains.
Les organisateurs, s’ils souhaitent maintenir ces spectacles, ne sont pas à l’heure actuelle certains, financièrement, de pouvoir le faire.
Même problématique à Lyon, pour le festival Quai des Polars qui doit recevoir fin mars quatre auteurs mexicains. L’association a décidé de maintenir la venue de ces écrivains sans aucune certitude sur ses financements.
Pour la ville de Lyon, l’annulation officielle de l’Année du Mexique n’a en revanche pas d’impact, la collectivité n’ayant pas reçu de financements mexicains pour les spectacles produits dans ce cadre. « La culture doit rester un élément de dialogue et d’échange entre les peuples », a justifié l’élu en charge de la culture.
Quant à l’Institut Français, opérateur de l’année du Mexique en France pour le compte de l’Etat, impossible d’obtenir la moindre information.
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