Les dépenses réelles de fonctionnement de ce budget primitif 2011 affichent un total de 406,6 millions d’euros et les dépenses réelles d’investissement, de 114,5 millions d’euros.
Les premières sont en hausse de 4,8% par rapport à 2010 (388,0 millions d’euros) ; les secondes, en baisse de 11,5% (129,5 millions d’euros).
Le budget 2011 adopté le 14 février à 28 voix contre 17 ne devrait afficher qu’une légère hausse par rapport à 2010, tenant compte des préconisations formulées dans l’étude prospective financière réalisée en 2009-2010 et répondant aux engagements adoptés le 2 juillet 2010 :
- stabilité de la pression fiscale,
- maîtrise de l’endettement,
- soutien aux territoires,
- soutien de l’emploi.
Pour des raisons techniques non précisées, le conseil général de la Manche n’a pas encore procédé à la reprise anticipée de l’excédent de fonctionnement de l’exercice antérieur.
Cette reprise sera effectuée, ainsi que les inscriptions des reports de crédits, lors de la prochaine session budgétaire, au mois de juin.
+ 8,89% pour les services généraux
En fonctionnement, les plus gros budgets sont ceux de l’intervention sociale à 228,21 millions d’euros (+ 4,63%), des services généraux à 40,35 millions d’euros (+ 8,89%) et des réseaux et infrastructures à 30,18 millions d’euros (- 1,67%).
Parmi les chiffres remarquables : les frais de personnel (+4 %), ou encore l’effort pour le SDIS (+ 12%), consécutif au recrutement de pompiers, professionnels et volontaires, mais des dépenses en baisse pour les gendarmeries (- 6%).
Les prévisions de recettes réelles de fonctionnement s’établissent à 447,8 millions d’euros (+ 4,9%).
Pour la seconde année consécutive, le conseil général de la Manche n’augmentera pas ses impôts. En fiscalité directe, une baisse de 13,14% est attendue (de 194 à 168,5 millions d’euros).
Les bases prévisionnelles seront connues courant mars.
Maîtrise de l’endettement
Dans son budget 2011, le département de la Manche compte dégager une épargne de gestion de 52,06 millions d’euros (+ 6,3%) et un autofinancement net de 14,77 millions (+ 17,3%).
L’encours de dette s’élève à 306,65 millions d’euros au 1er janvier.
Les dépenses d’investissement sont toutes en baisse, pour un total de 114,54 millions d’euros.
Le montant des recettes d’investissement hors emprunt s’élève à 17,50 millions (- 26,8% par rapport à 2010).
Hors dette, les crédits d’investissement s’établissent à 88 millions d’euros (+ 6% par rapport à 2010). Niveau de recours à l’emprunt nouveau : 55,77 millions (avant reprise de l’excédent de fonctionnement 2010).
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