Outre le prix estimé de la ligne en fonction du projet qui sera retenu, entre 9 et 13 milliards d’euros, Jean-pierre Duport, le président du comité, a proposé à l’enquête publique qui débutera en septembre 2011, quatre itinéraires dont deux proposent un arrêt dans l’Eure, à Evreux la capitale, ou non loin de celle-ci.
Ce département était en effet le grand oublié du projet de ligne à grande vitesse dont les premiers tracés allaient de Paris au Havre via Rouen et vers Caen. Un oubli dont ne voulait pas l’élu.
Afin de ne pas rester sur la quai, il avait réuni le 17 janvier 2011 à Evreux le ban et l’arrière-ban des grandes collectivités hautes et bas-normandes (régions, départements, villes…) pour qu’elles montrent leur solidarité au département de l’Eure dans ce projet ferroviaire intégré au « Grand Paris jusqu’au Havre ».
Enjeu majeur ce jour-là pour Jean Louis Destans, démontrer que la future ligne à grande vitesse ou LGV Paris Rouen/Caen Le Havre devait aussi s’arrêter dans l’Eure.
Un « Y » avec Caen et Le Havre
Carte à l’appui, le président avait ouvert la voie à une alternative qui avait fait consensus chez ses invités.
Dans les ébauches précédentes, la LGV partant de Paris devait s’arrêter à Rouen où un « Y » permettrait qu’elle poursuive sa route, d’une part vers Caen, d’autre part vers le Havre. Pour Jean-Louis Destans, «ce ‘Y’ doit se situer dans l’Eure, à Evreux ou juste à côté, où passent déjà les lignes Paris Caen et Paris Cherbourg, cet arrêt représentant un atout incontestable pour le développement économique du département ».
Visiblement, le comité de pilotage en a tenu compte.
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