La marque Bretagne, c’est d’abord un logotype, noir et blanc aux couleurs du drapeau breton, dont les lettres E stylisées rappellent les bandes du célèbre « gwen ha du » [drapeau, ndlr].
Mais il serait réducteur de résumer ce long travail collectif de près de deux ans à une simple signature visuelle. « Notre région bénéfice d’une identité forte, mais nous voulons sortir de la carte postale, en insistant sur nos valeurs, la force et le lien qui nous caractérisent», a rappelé Jean-Yves Le Drian, le président (PS) du conseil régional de Bretagne, en présentant le 27 janvier à Rennes la nouvelle marque.
La démarche a nécessité un investissement de l’ordre de 450 000 euros (études et lancement). Accompagnée par le cabinet de marketing territorial Comanaging, dirigé par Joël Gayet, elle est coordonnée par l’Agence économique de Bretagne, sous la houlette d’Anne Miriel.
« Nous proposons, à travers le code de marque, sept signes d’expression de la région, des signes graphiques, des couleurs, des mots… Il ne s’agit pas d’appliquer l’intégralité de ces propositions, mais de permettre aux acteurs bretons de choisir dans cette boite à outils une source d’inspiration », explique la responsable de la marque.
Licence d’exploitation – La marque Bretagne n’a pas vocation a se retrouver sur des produits (une démarche réservée à l’association Produit en Bretagne, partenaire de l’opération), mais elle doit inspirer les démarches de communication, en encourageant progressivement la promotion d’un langage commun.
Un comité de marque est en cours de création. Constitué exclusivement d’acteurs de la société civile, c’est lui qui, après examen du dossier de candidature, accordera au candidat une licence d’exploitation de la marque pour trois ans. Celle-ci sera bien entendu gratuite.
Un site internet spécifique, mis en ligne le 28 janvier 2011 (www.marque-bretagne.fr), permet de naviguer dans cet univers finalement moins complexe qu’il n’en a l’air.
Tous les amoureux de la Bretagne pourront y retrouver un petit parfum d’Armorique, et notamment le « glaz », cette fameuse couleur bleu-vert qui, paraît-il, ne se retrouve que sur ses rivages et devrait figurer en bonne place sur le nouveau nuancier breton.
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