Eiffage, qui construira et entretiendra la ligne nouvelle pendant 25 ans, devra mener à bien le projet, estimé à 3,4 milliards d’euros, grâce à des apports de RFF et des collectivités locales, et devra avancer l’apport de l’Etat, qui lui sera remboursé progressivement en phase d’exploitation.
Eiffage était opposé pour ce « contrat de partenariat » aux autres majors du BTP français :
- Vinci (qui a déjà obtenu la concession d’une autre ligne nouvelle, entre Tours et Bordeaux),
- et Bouygues.
RFF doit apporter environ 40% de la somme totale, soit « environ 1,4 milliard d’euros, un niveau significativement élevé », a noté M. du Mesnil.
Les collectivités locales apporteront une part équivalente à celle de l’Etat (environ 30% chacun). Il s’agit de :
- la région Bretagne,
- des quatre départements bretons (Morbihan, Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine),
- des agglomérations de Rennes et Saint-Malo,
- la région Pays de la Loire.
Ensuite, RFF touchera normalement les péages (les droits de circulation des trains) et versera un loyer à Eiffage, jusqu’en 2036.
Rennes à 1 heure 26 de Paris – Officiellement baptisée « Ligne Bretagne-Pays de la Loire » (longue de 182 km, auxquels s’ajoutent 32 km de raccordements), cette ligne nouvelle, déclarée d’utilité publique en octobre 2007, est conçue pour une circulation des trains à 320 km/h.
Elle doit mettre Rennes à 1 heure 26 de Paris d’ici fin 2016, contre 2 heures 03 actuellement, soit un gain de 37 minutes. L’objectif est à terme d’arriver à un parcours Paris-Brest et Paris-Rennes en 3 heures (contre encore plus de 4 heures actuellement), a précisé RFF.
Grâce au contournement du Mans inclus dans le projet, le trajet Paris-Nantes sera également racourci de 8 minutes.
Tracé LGV Bretagne/Pays-de-Loire – 18 Janvier 2011
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