« A l’instar d’autres départements, ce budget est voté sous la double contrainte d’une baisse des recettes et d’une hausse des dépenses sociales », a commenté le président de la collectivité, constatant « qu’après le gel des dotations TSCA et une TIPP peu dynamique, il ne dispose plus que d’un seul levier fiscal, la taxe foncière sur les propriétés bâties, que nous n’avons pas voulu réévaluer pour ne pas ajouter de la crise à la crise ».
+ 3,4% pour les dépenses de fonctionnement – Techniquement, les dépenses de fonctionnement sont en hausse de 3,4% à 403,2 M€, notamment avec 59,3 M€ pour le RSA et 31,2 M€ pour l’APA, deux dépenses compensées par l’Etat respectivement à hauteur de 4,4 M€ et 10,8 M€.
Cap maintenu – Les dépenses d’investissement quant à elles diminuent de 3% à 144,9 M€. La collectivité maintient cependant le cap sur ses domaines d’intervention majeurs : les réseaux et infrastructures (44,4 M€), l’administration générale (36,3 M€), l’enseignement (29,5 M€), l’aménagement et l’environnement (16,1 M€), et l’action sociale avec 6,9 M€.
Côté recettes, celles de fonctionnement affichent + 4,2% à 458,5 M€ et celles d’investissement, hors emprunt et hors mouvements neutres, diminuent de 7,67% à 33,9 M€.
Quant aux frais de personnel, ils augmentent de 1% à 81,5 M€.
Concernant l’endettement et l’emprunt, le besoin de financement par l’emprunt est de 55,7 M€ pour 2011. La dette en capital au 1er janvier 2011 s’élève à 289,14 M€.
L’annuité à payer pour 2011 : 30,28 M€ (dont 6,85 M€ d’intérêts et 23,43 M€ de capital).
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