Tout un symbole, deux jours avant l’adoption formelle du « pacte électrique breton » par le conseil régional. Le 4 janvier, le président (PS) de la région Jean-Yves Le Drian et un aréopage d’élus se sont rendus à Lorient (Morbihan) pour confirmer l’engagement des collectivités en faveur des éoliennes flottantes.
La Bretagne souhaite en effet accueillir un site d’essai de ces imposantes machines au large de l’Ile de Groix, qui offre des conditions idéales (courants, profondeur de l’eau, vents) pour tester ce type de matériel.
Deux autres sites en lice Le site breton est en concurrence avec la zone du Croisic (Loire-Atlantique), et celui de Fos sur Mer (Bouches du Rhône) et l’Etat devrait faire son choix dans les prochains mois, sans doute avant l’été.
L’enjeu est d’importance pour la région, qui mise sur les énergies renouvelables marines pour contribuer à réduire sa dépendance énergétique. Dans le cadre des Investissements d’avenir, le projet d’éolienne flottante Winflo, porté par la société lorientaise Nass&Wind, avec DCNS et plusieurs partenaires, vient d’obtenir une subvention de près de 14 millions d’euros.
Les élus voient dans ce soutien gouvernemental un signe de bon augure pour leur dossier. Ce projet, d’un montant total de 40 millions, consiste à réaliser un démonstrateur d’une puissance d’au moins 4 mégawatts, qui sera construit à Brest en 2012, puis testé à Groix jusqu’en 2014, avant un lancement industriel à partir de 2015.
5.000 emplois, dont 1.000 emplois directs attendus S’il est retenu par l’Etat, le site d’essai soutenu par la région pourrait accueillir d’autres projets, afin de permettre la création d’une véritable filière industrielle régionale, susceptible de générer jusqu’à 5.000 emplois, dont 1.000 emplois directs.
Thèmes abordés
Régions