La préfecture de région en Champagne-Ardenne s’est livré à un exercice rare d’autocritique quelques jours après le mercredi noir vécu par les automobilistes dans la Marne et les Ardennes.
« Nous n’avons pas été assez performants dans l’information donnée au public après les premières alertes météo, ni assez réactifs dans la signature de l’arrêté interdisant la circulation des poids lourds sur les routes et les autoroutes de la région », a reconnu Rachid Kaci, sous-préfet et directeur de cabinet du préfet de la région Champagne-Ardenne, préfet de la Marne.
De fait, le plan Orsec Viabilité hivernale n’a été déclenché que tardivement en fin d’après-midi, plusieurs heures après les premiers blocages.
Les services du conseil général et à la ville de Reims non-coupables
Les services du conseil général de la Marne et ceux de la ville de Reims, où ont eu lieu les plus gros points noirs, plaident en revanche non coupables.
L’alerte a été donnée assez tôt et les moyens déployés ont été suffisants selon eux.
Ils pointent du doigt l’incivisme de certains conducteurs et surtout la présence de camions en travers des chaussées à traiter. Les saleuses ont été prises dans les bouchons, empêchées d’effectuer leur travail de déneigement.
Dans le département de la Marne, 1.300 kilomètres de voies (sur 4.100) sont considérées comme prioritaires, et 400 dans l’agglomération rémolse.
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