Le territoire du grand Toulouse gagne du terrain.
Après Bruguières, Gratentour et Saint-Jory, au nord de l’agglomération, treize nouvelles communes frappent à la porte de la communauté urbain toulousaine qui affiche pour l’instant à son compteur 680.000 habitants pour 25 communes membres. Aigrefeuille, Beaupuy, Lespinasse, Mons, Montrabe …. l’ensemble représente 40.000 habitants supplémentaires pour un agrandissement au Nord et à l’Est de son territoire.
«Il s’agit bien d’une continuité territoriale puisque plus de la moitié des actifs vivant dans ces communes travaillent dans le grand Toulouse», a répondu Pierre Cohen (PS) président du Grand Toulouse, aux critiques d’opportunisme territorial, lors du conseil de communauté du 19 novembre.
L’extension au nord et à l’Est est en réalité la seule possible.
Le territoire de l’aire urbaine proche de Toulouse est très morcelé.
Les deux autres communautés d’agglomération existantes, le Sicoval au Sud-Est et la CAM ( Communauté d’Agglomération du Muretain ) faisant le plein des communes restant. Elles totalisent à elles deux l’essentiel des réserves en population soit l’équivalent de 150.000 habitants.
La préfecture réservée sur l’adhésion de 4 communes
L’extension à 40 prévue pour le premier janvier 2011, n’est cependant pas entièrement finalisée.
La préfecture de Haute-Garonne a fait part de sa réserve pour 4 communes :
- Lanta,
- Sainte-Foye d’Aygrefeuille,
- Valesville,
- Saint-Pierre de Lage,
jugées trop rurales, et pas assez dans la continuité territoriale du reste du territoire de la communauté urbaine toulousaine.
Derrière la croissance territoriale se profile pour le Grand Toulouse la perspective d’une future « Métropole », telle que la préfigure la future réforme territoriale avec l’élargissement des compétences à l’économie, la recherche, et la politique de la ville.
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