Cela fait cinq ans que l’idĂ©e est nĂ©e, au sein de l’association FL 3000, qui regroupe les entreprises des zones d’activitĂ© de la Toison-d’Or, Ă Dijon. Depuis le 25 avril, le projet est bel et bien devenu rĂ©alitĂ©. La première crèche interentreprises Ă voir le jour en Bourgogne a Ă©tĂ© montĂ©e en un temps record, une dizaine de jours. Les modules, fabriquĂ©s en usine (par l’entreprise Yves Cougnaud), ont Ă©tĂ© assemblĂ©s, comme des Lego, pour constituer un ensemble de 680 m2 de surface utile. La remise des clefs est prĂ©vue au 19 juin pour une ouverture le 1er septembre.
L’investissement, portĂ© par la Caisse d’allocations familiales (CAF) et par Crèche attitude, qui sera le gestionnaire de la crèche baptisĂ©e La Maison des fĂ©es, s’Ă©lève Ă 1,8 million d’euros (hors coĂ»t foncier). Mais, Ă ce jour, seules trois entreprises ou collectivitĂ©s y ont rĂ©servĂ© des places : Merck, APRR et la prĂ©fecture.
C’est peu alors que la crèche possède une capacitĂ© de 60 berceaux. Et c’est ce qui explique l’implication, dans ce projet, de la ville de Dijon. «Pour assurer la pĂ©rennitĂ© du projet, nous avons rĂ©servĂ© 40 places, au lieu des 20 initialement prĂ©vues», indique Angela Mielle, la directrice du service petite enfance Ă la mairie.
Diversifier les solutions
La procĂ©dure est passĂ©e par un appel d’offre ciblĂ© qui, pour la ville, permet de diversifier les solutions d’accueil alors qu’elle ne dispose, dans ses structures municipales, que de 1.064 places. Chaque annĂ©e, ce sont environ 400 demandes qui ne sont pas satisfaites.
Dans ce projet, nĂ©anmoins, la collectivitĂ© espère, une fois le dĂ©marrage assurĂ©, pouvoir se retirer, si ce n’est totalement, au moins partiellement.
Aujourd’hui, malgrĂ© cet effort de la collectivitĂ©, huit places restent Ă la disposition des entreprises qui souhaiteront en faire profiter leurs salariĂ©s : le coĂ»t net restant Ă leur charge, dĂ©duction faite des aides dont elles bĂ©nĂ©ficient, est estimĂ© Ă 2.000 euros par an et par place, selon Laurence Boluda, responsable rĂ©gional de Crèche attitude.
Pour en savoir plus
Retrouvez notre article du 22 avril «Nous exigerons plus de rigueur dans la gestion des crèches» – interview de Jean-Louis Deroussen, prĂ©sident de la Cnaf»
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