En droit électoral, la démarche du juge administratif est essentiellement guidée par la recherche d’une éventuelle altération de la sincérité du scrutin. Ainsi, lorsqu’il apparaît que les irrégularités reprochées à un candidat –même avérées – n’ont pas influé sur le vote des électeurs, le juge de l’élection renonce le plus souvent à interférer dans le débat démocratique, que ce soit en réformant les résultats du scrutin, ou plus encore en prononçant une inéligibilité.
L’écart de voix séparant les candidats est le premier critère pris en compte par les magistrats, qui en rapprochent l’impact supposé des irrégularités commises, généralement estimé avec beaucoup de modération. De sorte que, le plus souvent, les irrégularités commises au cours d’une campagne électorale ou des opérations ...
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