Cette lettre vient en réponse aux propos tenus par ce dernier lors de sa conférence de presse de rentrée. Le président d’université s’était plaint du retard pris par son projet de regroupement de deux campus sur un site unique, alors qu’à ses yeux les collectivités territoriales avaient mis plus d’empressement à financer l’implantation récente de Sciences-Po, de l’Ecole centrale Paris et d’AgroParisTech.
« 200 étudiants pètent dans la soie quand 19.000 sont dans des tôles », avait alors affirmé Richard Vistelle, soulignant par ailleurs que s’il était étudiant en droit, son choix se porterait plutôt sur Troyes que sur Reims.
« Vous dénigrez votre propre institution », lui a répondu en substance la maire de Reims. Adeline Hazan estime que le retard évoqué par le président d’université est imputable à ses propres services. L’élue rappelle aussi que la ville soutient financièrement l’université, alors que l’enseignement supérieur relève de l’Etat.
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