Le préfet du Languedoc-Roussillon et de l’Hérault a transmis le 19 mai 2009 aux ministres des Transports et des Finances une proposition de composition du capital de la future société aéroportuaire de l’aéroport Montpellier Méditerranée, une société anonyme à capitaux publics qui doit naître en juillet 2009.
60 % des parts seront détenues par l’État, 25 % par la CCI, l’actuel gestionnaire, et 15 % par les collectivités locales, comme c’est la règle pour les 10 aéroports d’intérêt national (Montpellier a vu passer 1 256 391 passagers en 2008).
Les 15 % détenus par les autorités locales seront répartis entre quatre collectivités et intercommunalités : le département de l’Hérault, la région Languedoc-Roussillon, Montpellier Agglomération (présidée, comme la région, par Georges Frêche) et la communauté de communes du Pays de l’Or, dont fait partie la commune de Mauguio, base de l’aéroport.
La préfecture propose 8 % pour le conseil général, 6 % pour la région et 0,5 % pour chacune des intercommunalités.
« On ne peut pas être absent du tour de table, juge le 20 mai André Vézinhet, président du département. Sur la répartition, le ministre tranchera… ». « Ce qu’a fait le préfet est bien », juge de son côté Georges Frêche, qui avait pourtant déclaré ne pas vouloir participer de façon minoritaire au capital. Mais le président de la région et de l’agglomération de Montpellier avait finalement déclaré le 14 mai : « J’ai décidé que la région et l’agglomération de Montpellier assumeraient leurs responsabilités au sein de la société aéroportuaire. Cette participation se fera les yeux ouverts sur une gouvernance qui ne doit pas être synonyme d’impuissance. »
Le 20 mai à l’Hôtel de région, il a expliqué sa position : « C’est une solution transitoire. J’aurais voulu prendre la responsabilité de l’aéroport, mais l’État veut suivre son calendrier. Nous ne perdons pas de vue l’essentiel : l’État va vendre ses parts dans deux ans et, si je suis toujours aux affaires, la région sera candidate. »
Thèmes abordés
Régions