Le chantier, évalué à 720 millions d’euros, porte sur la création d’un transport en commun en site propre (TCSP) de 30 kilomètres de long, qui desservira entre autres l’aéroport de Lille-Lesquin.
L’infrastucture est conçue comme une sorte de RER nordiste, avec une fréquence d’un train toutes les 5 minutes aux heures de pointe.
Daniel Percheron, qui souligne un consensus des collectivités locales sur le dossier, espère 100 à 200 millions d’euros de participation de l’Etat.
L’investissement nécessiterait :
- 200 millions d’euros au titre des ouvrages d’art,
- 230 millions pour la voie et les stations,
- et 65 millions pour le matériel roulant.
Ambition de draîner 25.000 voyageurs par jour
La desserte fonctionnerait avec 10 à 12 rames capables de rouler à 160 km/h et d’une capacité de 250 places chacune.
L’ambition affichée est de drainer un volume de 25.000 voyageurs par jour, pour désengorger l’autoroute A1 en thrombose quotidienne à l’entrée de Lille. La ligne, qui pourrait être créée à l’horizon 2020, démarrerait dans le sous-sol de la gare Lille-Flandres pour s’achever à la « fosse Sainte-Henriette », qui servirait d’interconnexion avec les deux réseaux de tramway du Douaisis à l’est, de Lens-Liévin à l’Ouest. Le dossier doit faire l’objet d’un arbitrage du ministère des transports courant décembre.
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