Présentant le rapport d’activité 2009, Pierre Sallenave, directeur général de l’Anru a relevé que l’Anru a dépensé en 2009 pour la rénovation urbaine 1 milliard d’euros, contre 1,4 milliard en cinq ans (2004-2008).
A l’été 2011, a ajouté le directeur général de l’Anru, la rénovation d’une centaine de quartiers (30 en Ile-de-France) dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine (PNRU) sera terminée.
Ce programme prévoit la rénovation de 500 quartiers pour un « achèvement en 2015-2016 ».
Ces 500 projets ont tous été lancés par l’Anru dont les investissements dans la rénovation urbaine sont « l’équivalent de 40.000 emplois directs dans le BTP ».
Les programmes de rénovation achevés ont aussi suscité, selon M. Sallenave, un « taux de satisfaction élevé chez les habitants concernés ».
Ainsi, « la rénovation urbaine longtemps dans les paroles devient une réalité en France ».
Diminution des délais de paiement de 220 jours en 2008 à moins de 100
Au total, ans après sa mise en place, le taux d’engagement du PNRU s’élève aujourd’hui à 52 %, soit 6,7 milliards d’euros sur les 12 affectés à ce plan.
Pierre Sallenave a également expliqué que les délais de paiement avaient «diminué de manière notable. De 220 jours environ en 2008, ils sont aujourd’hui de moins de 100 jours. » Il a en outre annoncé qu’un nouveau mode de paiement s’appuyant sur une simple déclaration du maître d’ouvrage – et donc sans instruction préalable du dossier, mais avec des contrôles a posteriori sur un échantillon d’opérations – allait bientôt être expérimenté. « J’envisage si l’expérience est concluante de généraliser ce mode de fonctionnement », a-t-il précisé.
M. Sallenave a d’autre part annoncé que l’Anru « met en œuvre le programme » des internats d’excellence (au total, 20 000 places à terme) et prendra le relais en 2011 du ministère de l’Education nationale pour financer les investissements. Pour le moment 12 internats, destinés aux élèves méritants des milieux défavorisés, sont ouverts ou en cours d’ouverture lors de cette rentrée 2010. L’Anru va « construire ou rénover rapidement des établissements installés au bon endroit au niveau des régions, chaque internat pouvant accueillir de 100 à 200 élèves ».
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