La menace de fermeture mobilisait depuis cinq mois le village de 500 habitants, provoquant la démission du maire, Pierre Collin, le 8 juillet, puis celle du conseil municipal au grand complet le 28 août.
En fin d’année scolaire, l’inspection académique avait prévenu le maire que les effectifs prévisionnels de 75 élèves seraient insuffisants pour maintenir une quatrième classe complétant les deux classes primaires de l’école d’Anoux et celle de Mairy-Maiville.
Cet été, la municipalité assurait que cinq enfants domiciliés au village, mais scolarisés en-dehors de l’école municipale, étaient dorénavant inscrits, permettant à la commune d’atteindre le seuil de 80 élèves nécessaire au maintien de la classe. Mais le comptage effectué par les services de l’inspection académique le jour de la rentrée scolaire n’a permis de dénombrer que 76 élèves.
Alors même que la fermeture semblait inéluctable, le comité technique paritaire de l’inspection académique a décidé de son maintien pour un an, afin de tenir compte des efforts engagés par la commune pour créer un service d’accueil périscolaire. « Située sur la bande frontalière du Luxembourg, Mairy-Mainville constitue un secteur attractif. La commune avait réalisé de gros efforts pour accueillir tous les enfants. La fermeture de la classe aurait mis à mal cette stratégie de relance et limité l’intérêt, pour les parents, de s’installer en zone rurale », commente Michel Mariuzzo, conseiller général d’Audun-le-Roman.
Thèmes abordés
Régions